Après trois semaines d’émeutes, les salariés ne peuvent toujours pas aller en toute sécurité dans leur entreprise.

La confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) constate qu’il n’y a aucune amélioration de la situation sur le terrain. 500 entreprises ont déjà été détruites depuis le début des émeutes. Les entreprises qui n’ont pas été détruites font face à une autre difficulté : les salariés ne peuvent pas venir travailler en raison des barrages.

Malgré le déploiement de plus de 3 000 forces de sécurité, de nombreux barrages et des affrontements avec les émeutiers empêchent toujours la libre circulation des personnes et des biens dans l’agglomération.

 La pire des catastrophes

Le rétablissement des conditions de sécurité minimale est essentiel, selon la CPME. Il en va “de la survie des entreprises encore debout“, de “celles et ceux qui ont encore un travail” et “du maintien d’une économie dont il faudra nécessairement revoir les structures, au risque de répéter les mêmes erreurs“.

La Confédération en profite pour rappeler les chiffres des dégâts causés depuis le début de la crise :

–       sept morts ;

–       2 4 milliards de dollars australiens de dégâts. C’est 10 % du PIB ;

–       plus de 500 entreprises incendiées, pillées ou vandalisées ;

–       180 milliards de francs  de dégâts) ;

–       5 000 emplois détruits et près de 20 000 emplois concernés par le chômage partiel sur…, 68 000 personnes.